• Nos chats baillent c'est le thème que nous propose ZAPI, pour le mois de juillet, dans sa Communauté J'AIME LES CHATS.

     

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    Mon petit Bidou !!!

     

    Bon dimanche à tous !


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  • Non mais ce n'est pas possible !!!

     

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    On est 4 maintenant à la maison...

     

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    Bidochon, mon Bidou


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  • J'l'aurai toujours avec moi, il ne me quittera pas !!!

     

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    Merci beaucoup ma petite Léopoldine !!!

     

     

    Bonne semaine à tous !!!


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  • Les Grenouilles, en trois photos ou plus, c'est le thème aujourd'hui que nous propose TATARAY dans sa Communauté de BRIC et de BROC.

     

    Les Fables de Jean de LA FONTAINE  mettent en scène, à travers des comportements animaux, les réalités de l'espèce humaine.
    Miroirs de nos travers et de nos défauts, elles sont de plus toujours aussi belles à être lues !!!

     

    Voici quatre fables où il met en scène des grenouilles

     

    La grenouille et le rat

     

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    Tel, comme dit Merlin, cuide engeigner autrui,
    Qui souvent s'engeigne soi-même.
    J'ai regret que ce mot soit trop vieux aujourd'hui :
    Il m'a toujours semblé d'une énergie extrême.
    Mais afin d'en venir au dessein que j'ai pris,
    Un rat plein d'embonpoint, gras, et des mieux nourris,
    Et qui ne connaissait l'Avent ni le Carême,
    Sur le bord d'un marais égayait ses esprits.
    Une Grenouille approche, et lui dit en sa langue :
    Venez me voir chez moi, je vous ferai festin.
    Messire Rat promit soudain :
    Il n'était pas besoin de plus longue harangue.
    Elle allégua pourtant les délices du bain,
    La curiosité, le plaisir du voyage,
    Cent raretés à voir le long du marécage :
    Un jour il conterait à ses petits-enfants
    Les beautés de ces lieux, les moeurs des habitants,
    Et le gouvernement de la chose publique Aquatique.
    Un point sans plus tenait le galand empêché :
    Il nageait quelque peu ; mais il fallait de l'aide.
    La Grenouille à cela trouve un très bon remède :
    Le Rat fut à son pied par la patte attaché ;
    Un brinc de jonc en fit l'affaire.
    Dans le marais entrés, notre bonne commère
    S'efforce de tirer son hôte au fond de l'eau,
    Contre le droit des gens, contre la foi jurée ;
    Prétend qu'elle en fera gorge-chaude et curée ;
    (C'était, à son avis, un excellent morceau).
    Déjà dans son esprit la galande le croque.
    Il atteste les Dieux ; la perfide s'en moque.
    Il résiste ; elle tire. En ce combat nouveau,
    Un Milan qui dans l'air planait, faisait la ronde,
    Voit d'en haut le pauvret se débattant sur l'onde.
    Il fond dessus, l'enlève, et, par même moyen
    La Grenouille et le lien.
    Tout en fut ; tant et si bien,
    Que de cette double proie
    L'oiseau se donne au coeur joie,
    Ayant de cette façon
    A souper chair et poisson.
    La ruse la mieux ourdie
    Peut nuire à son inventeur ;
    Et souvent la perfidie
    Retourne sur son auteur. 

     

    Les grenouilles qui demandent un roi

     

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    Les grenouilles se lassant
    De l'état Démocratique,
    Par leurs clameurs firent tant
    Que Jupin les soumit au pouvoir Monarchique.
    Il leur tomba du Ciel un Roi tout pacifique :
    Ce Roi fit toutefois un tel bruit en tombant
    Que la gent marécageuse,
    Gent fort sotte et fort peureuse,
    S'alla cacher sous les eaux,
    Dans les joncs, dans les roseaux,
    Dans les trous du marécage,
    Sans oser de longtemps regarder au visage
    Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau ;
    Or c'était un Soliveau,
    De qui la gravité fit peur à la première
    Qui de le voir s'aventurant
    Osa bien quitter sa tanière.
    Elle approcha, mais en tremblant.
    Une autre la suivit, une autre en fit autant,
    Il en vint une fourmilière ;
    Et leur troupe à la fin se rendit familière
    Jusqu'à sauter sur l'épaule du Roi.
    Le bon Sire le souffre, et se tient toujours coi.
    Jupin en a bientôt la cervelle rompue.
    Donnez-nous, dit ce peuple, un Roi qui se remue.
    Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
    Qui les croque, qui les tue,
    Qui les gobe à son plaisir,
    Et Grenouilles de se plaindre ;
    Et Jupin de leur dire : Eh quoi ! votre désir
    A ses lois croit-il nous astreindre ?
    Vous avez dû premièrement
    Garder votre Gouvernement ;
    Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
    Que votre premier roi fût débonnaire et doux :
    De celui-ci contentez-vous,
    De peur d'en rencontrer un pire.

     

    La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf

     

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    Une Grenouille vit un Boeuf
    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
    Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
    Pour égaler l'animal en grosseur,
    Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
    Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
    - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
    - Vous n'en approchez point.". La chétive pécore.
    S'enfla si bien qu'elle creva.
    Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
    Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
    Tout petit prince a des ambassadeurs,
    Tout marquis veut avoir des pages.

     

    Le lièvre et les grenouilles

     

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    Un Lièvre en son gîte songeait
    (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
    Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
    Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
    "Les gens de naturel peureux
    Sont, disait-il, bien malheureux.
    Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite ;
    Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
    Voilà comme je vis : cette crainte maudite
    M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
    Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
    Et la peur se corrige-t-elle ?
    Je crois même qu'en bonne foi
    Les hommes ont peur comme moi. "
    Ainsi raisonnait notre Lièvre,
    Et cependant faisait le guet.
    Il était douteux, inquiet :
    Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
    Le mélancolique animal,
    En rêvant à cette matière,
    Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
    Pour s'enfuir devers sa tanière.
    Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
    Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
    Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
    "Oh! dit-il, j'en fais faire autant
    Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
    Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
    Et d'où me vient cette vaillance ?
    Comment ? Des animaux qui tremblent devant moi !
    Je suis donc un foudre de guerre !
    Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
    Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi."

     

    Bon dimanche à tous !


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    Oh... mais j'y réfléchis...


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    J'y réfléchis...

     


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