• Numéro 6 Véronique OLMI

    Touchant, émouvant, Véroniqe OLMI nous livre ici un petit récit magnifique. Les pages se tournent toutes seules, les chapitres sont très courts, et on a la réelle impression d'un récit autobiographique... alors qu'il s'agit bien d'une fiction.
    On sent la volonté de la narratrice d'être vue et reconnue par son père, la volonté d'exister enfin à ses yeux et par moment, quelques reproches se glissent par ci, par là ...
    L'auteure en dit peu mais en dit beaucoup tout en finesse, pudeur et émotions !

    A lire absolument...

    Belle soirée à tous !

    Belle journée à tous !


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    Certaines rencontres sont décisives. elles vous bouleversent, vous aident aussi parfois à réfléchir sur le sens de votre existence. Hasard d'une rencontre, parcours initiatique, Laurence Tardieu, en pleine période de doute, se retrouve à contempler une exposition des photographies de Diane Arbus.
    Une photo, un regard et Laurence Tardieu se reconnaît en cette jeune fille au regard apeuré. Diane Arbus devient sa quête introspective. En comprenant cette femme, en enquêtant sur sa vie, la narratrice cumule les ressemblances et rassemble ainsi les éléments de sa propre vie.
    Plongée au fond de soi, Laurence Tardieu peut mettre à jour les choses les plus douloureuses avec un naturel mis en confiance par le fait qu'elle n'est plus seule à souffrir d'un certain milieu d'origine.
    Une très belle intimité qui permet de découvrir aussi la vie de cette célèbre photographe américaine.

    Et j'en ai oublié, notamment Charlotte de David Foenkinos, un chef d'œuvre plein d'émotions, fascinant et marquant dont on ne ressort pas indemne !

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     Bel après-midi à tous

     


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  •  Qui touche à mon corps je le tue Valentine GOBY

     Trois destins qui vont se croiser par la force des choses. L'un dans vingt quatre heures sera décapité, son crime faiseuse d'anges. L'autre à l'image d'une de ces femmes avortées dans la clandestinité, le troisième, le bourreau, l'exécuteur et ces questionnements. Trois solitudes pour un récit âpre et pesant. Valentine GOBY lâche son récit comme une longue plainte parfois à la limite du supportable.
    Le roman peu mettre mal à l'aise c'est certain, tant la souffrance de ces personnages est rendue sans la moindre complaisance. L'écriture de Valentine GOBY est fiévreuse, elle égrène ces heures insoutenables comme un long chapelet sans espoir. C'est noir, ça traite d'un sujet sensible. C'est à découvrir. 

    Moi, j'ai aimé.

    Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison 

    Elle aurait eu cinq ans aujourd'hui mon Ange Blanc, ma petite Merveille, ma Perle Rare...


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  • Certains sont durs, même très durs...D'autres plus légers, oui oui Ma chère Mitou.

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    Bon dimanche à tous !

    Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison


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  • Ralala, oui...Oui ma chère Mitou, c'est encore un livre noir... 

    Un roman grave, bouleversant...

    Kinderzimmer Valentine GOBY

    "Suzanne, ancienne déportée, est invitée dans un lycée pour parler de son expérience des camps. Une question lui est posée, elle doute et cherche à répondre correctement sans fausser l'histoire...C'est alors qu'elle déroule son récit. Sous le nom de Mila elle fait partie d'un réseau de résistance à Paris. Elle a 22 ans. Arrêtée, elle arrive au camp de travail de Ravensbrück au printemps 1944. Mila découvre l'horreur du quotidien des

    40 000 femmes venues de toute l'Europe. L'appel à 3 h 30 du matin, la saleté et la puanteur insoutenables. Les infections aux noms barbares qui emportent les femmes les unes après les autres. Les bagarres et les vols dans les baraquements. La faim qui tord les entrailles. le froid. Les abus permanents. Mais aussi la solidarité, le partage et l'espoir, qui donnent chaque jour la force de continuer à vivre. Mila a peur, elle a un secret, qu'elle doit garder à tout prix : elle est enceinte. Elle ne sait rien de ces choses-là, sauf que si elle parle, elle meurt, voire pire. C'est sa façon à elle de résister, tant que les SS ne savent rien, elle a encore quelque chose qui lui appartient, qu'elle peut contrôler et protéger. Arrivée à terme, elle découvre la Kinderzimmer la chambre des nourrissons. Même si les enfants y meurent très vite, Mila y voit un point de lumière dans les ténèbres…
    Âmes sensibles s'abstenir. Kinderzimmer est un roman éprouvant, extrêmement dérangeant, qui vous prend à la gorge de la première à la dernière page. On suffoque, on tremble, on a la nausée. Une écriture sans concessions, tour à tour dépouillée et glaciale – à l'image du camp – puis poétique et bouleversante, sert ce texte virtuose. À coups de phrases urgentes, de mots crus, d'alternance de rythmes et de langues, elle nous entraîne dans un univers dont la noirceur est sans égale et nous immerge au cœur même de l'horreur. Mais elle nous donne à voir aussi la formidable énergie de vie qui vibrait dans les camps et la minuscule lueur, là-bas, tout au fond, qui continue de briller et qu'il ne faut surtout pas laisser mourir. Entre ombre et lumière, désespoir total et foi inébranlable en la vie".

    Un grand livre. Très fort.  

     mesprincesses

    Bon week-end à tous !


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