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Par Mamounette.OB le 14 Juillet 2010 à 21:51
C'est si beau...
C'est au bout du regard
Là ou les bateaux quittent la mer
Là, où l'horizon est tellement plus clair
Sous la belle étoile celle qui te dit que la vie ici
ne sera jamais rien que ton amie
C'est au fond de tes yeux
là, où le monde effleure tes rêves
Là, où le bonheur n'est plus un mystère
C'est là que je t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il s'inviterait
pour nous éclairer
Nous longerons la mer
nos vie couleront sans un hiver
comme un matin d'été, un courant d'air
Et tout au long de ta vie
que s'écarte les nuages
je serais là à chaque fois que tu auras besoin de moi
Regarde là-bas
C'est là que je t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il s'inviterait
pour nous réchauffer
pour nous accompagner
Là où je t'emmènerai
Aucune peur, ni aucun doute
Le monde est toujours en été
Pas de douleur et pas de déroute
C'est là que je t'emmènerai
Sur ma route
pour te réchauffer et te protéger
Sans t'étouffer
Je t'emmènerai
17 commentaires -
Par Mamounette.OB le 7 Juin 2010 à 08:35
Merveilleux ce duo...
Serait-elle à ma place plus forte qu'un homme
Au bout de ces impasses où elle m'abandonne ?
Vivre l'enfer mourir au combat
Faut-il pour lui plaire aller jusque là ?
Se peut-il que j'y parvienne ?
Se peut-il qu'on nous pardonne ?
Se peut-il qu'on nous aime ?
Pour ce que nous sommes ?
Se met-il à ma place quelquefois ?
Quand mes ailes se froissent
Et mes îles se noient
Je plie sous le poids
Plie sous le poids
De cette moitié de femme
Qu'il veut que je sois
Je veux bien faire la belle, mais pas dormir au bois
Je veux bien être reine, mais pas l'ombre du roi
Faut-il que je cède ?
Faut-il que je saigne
Pour qu'il m'aime aussi
Pour ce que je suis ?
Pourrait-il faire en sorte
Ferait-elle pour moi
Ouvrir un peu la porte ?
Ne serait-ce qu'un pas ?
Pourrait-il faire encore
Encore un effort
Un geste un pas ?
Un pas vers moi...
Je n'attends pas de toi que tu sois la même
Je n'attends pas de toi que tu me comprennes
Seulement que tu m'aimes pour ce que je suis
Se met-elle à ma place quelquefois ?
Que faut-il que je fasse pour qu'elle me voie ?
Vivre l'enfer mourir au combat
Veux-tu faire de moi ce que je ne suis pas ?
Je veux bien tenter l'effort de regarder en face
Mais le silence est mort et le tien me glace
Mon âme s?ur cherche l'erreur
Plus mon sang se vide et plus tu as peur
Faut-il que je t'apprenne ?
Je ne demande rien
Les eaux troubles où je traîne
Où tu vas d'où tu viens
Faut-il vraiment que tu saches
Tout ce que tu caches
Tout au fond de moi ?
Au fond de toi
Je n'attends pas de toi que tu sois la même
Je n'attends pas de toi que tu me comprennes
Mais seulement que tu m'aimes
Seulement que tu m'aimes
Pour ce que je suis
Quand je doute
Quand je tombe
Et quand la route est trop longue
Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi
Que veux-tu qu'on y fasse ?
Qu'aurais-tu fait à ma place ?
Bonne semaine à tous !
21 commentaires -
Par Mamounette.OB le 16 Avril 2010 à 07:52
Nous recherchons tous le bonheur alors pourquoi le fuir, sans doute pour ne pas être malheureux un jour... mais n'est il pas préférable d'être malheureux et l'avoir connu...
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Que le ciel azuré ne vire au mauve
Penser ou passer à autre chose
Vaudrait mieux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le ciel above
Radieux croire aux cieux croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre coeur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Comme une petite souris dans un coin d'alcôve
Apercevoir le bout de sa queue rose
Ses yeux fiévreux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le soleil above
Radieux Croire aux cieux croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre coeur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Avoir parfois envie de crier sauve
Qui peut savoir jusqu'au fond des choses
Est malheureux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le ciel above
Radieux Croire aux cieux croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre coeur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses
J'aimerais que tu trouves autre chose
De mieux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le ciel above
Radieux
Bon week-end à tous !
16 commentaires -
Par Mamounette.OB le 9 Avril 2010 à 23:28
C'est le générique de la série TV "Sur le Fil" diffusée sur France 2 (la saison 3 a débuté hier soir).
J'aime beaucoup cette mélodie tout comme la Série, elle est très réaliste et tout y est : suspens, humour, complicité, respect, tendresse...J'adore...
I hear your breath, I feel your body shake
I hear your voice but you just desappeared
I realised that it was just a dream
I wait for you!
And now she's gone you have to realise
I hear your cries just behind the wall
Lay down and close your eyes
No more pain in your heart
No you can give up to fight
Lay down and close your eyes
No more pain in your heart
Now you can give up to fight
And now she's gone you have to realise
I hear your cries just behind the wall
You make me feel so down
No more pain, no cries
Lay down and close your eyes
No more pain in your heart
Now you can give up to fight
Lay down and close your eyes
No more pain in your heart
Now you can give up to fight
Bon week-end à tous !
14 commentaires -
Par Mamounette.OB le 14 Mars 2010 à 09:26
La France perd l'un de ses plus grands poètes, dans la lignée de Brassens, Brel et Ferré...
Il a toujours refusé le star system. C'était un homme de gauche et un poète d'une douceur extrème, d'une sensibilité très forte.
Il laisse derrière lui plusieurs titres qui ont marqué la chanson française, dont la Montagne (un hymne pour tous les Ardéchois), Aimer à perdre la raison, Que serais-je sans toi, La femme est l'avenir de l'homme, ou encore Nuit et brouillard qui évoque la déportation "ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, nus et maigres tremblants dans leurs wagons plombés..." Mais ce titre sera censuré par la Radio tout comme Potemkine, lui aussi interdit d'antenne.
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Ferrat - Aimer à perdre la raison
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
Bon dimanche à tous !
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