• ...C'est de ne pas avoir essayé.

    F.D. ROOSVELT

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     Qui n'a pas eu un moment dans sa vie, où "oser risquer" est apparu comme une nécessité impérieuse . Que ce soit dans un défi professionnel, une rencontre amoureuse, l'ambition folle de modifier quelque tournure imparfaite de ce monde, le désir de créer, d'aller à la rencontre des autres ou de ses rêves, tout se passe, comme si un souffle irrépressible projetait notre embarcation au grand large. L'aventure de la vie est dans ce pari fou qu'il nous faut parfois un instant pour décider et peut être toute une vie pour accomplir. Il faut essayer, il faut s'aventurer, il faut s'engager : telle est notre dignité d'être vivant. En effet, rien n'est pire que le péché d'omission, ce refus de l'engagement, cette manière de rester sur sa réserve et son quant à soi, de préférer se dérober plutôt que de prendre le risque d'échouer.

     Oui : Pas de plus piteuse posture que de rester à l'étroit sur le port, quand il nous est offert de nous aventurer au grand large.

      La pensée revigorante du jour.

     Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison

       Belle soirée à tous !


    4 commentaires
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    Elysée est au premier plan

     

    Appliquée surtout à l'aspect physique, l'expression met en avant une extrême similitude. Quand on veut évoquer cette ressemblance en matière de comportement, on emploiera plutôt "c'est blanc bonnet et bonnet blanc". Si l'expression ne pose pas de problème de compréhension, l'origine du parallèle entre les gouttes d'eau peut surprendre. On a dit longtemps "se ressembler comme deux crachats". Les moeurs ont évolué dans le sens d'une prise de distance par rapport au corps et à ce qui en émane.  On crachait beaucoup autrefois et sans trop de gène, recourant même souvent à un crachoir. Norbert Elias évoque un guide des bonnes manières qui conseille à celui qui se veut distingué de ne pas cracher au travers de la table. Nous n'en sommes plus là, même si ne manquent pas ceux qui sont prêts à "cracher dans la soupe". Influencés par l'évolution des techniques, nous disons, de plus en plus souvent, qu'ils sont "copies conformes" ou "copié-collé" ou encore "c'est lui tout craché" qui remonte sans doute à la première forme de la locution.

     

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  • Françoise Sagan , qui avait le sens des titres, a intitulé l'un de ses romans Des bleus à l'âme (1972). Cela a sans doute contribué à la popularisation de la formule. On comprend qu'il s'agit des traces laissées dans l'âme par des contrariétés de toute sorte, traces invisibles à la différence de celles laissées sur le corps, mais tout autant réelles. La locution est aussi le titre d'une chanson et elle est appliquée, dans le sens large de "contrariété", à tous les domaines, à un joueur de football malmené par son club ainsi qu'à la police. Les Québécois disent "avoir les bleus", mais il s'agit sans doute d'un calque d' "avoir le blues".

     

     

     

     

    Et je m'accroche pour ne pas sombrer...

    Merci Anne et Léo, merci, un grand merci à tous, pour votre soutien, pour tous vos commentaires...

    Merci à tous d'être là...


    30 commentaires


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