• Tout mais pas l'indifférence Jean-Jacques GOLDMAN


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  • Une chanson d'Amour pour LOLA...

     

    Y a un mariole, il a au moins quatre ans
    Y veut t'piquer ta pelle et ton seau
    Ta couche-culotte avec les bombecs dedans
    Lolita défends-toi fous-y un coup d'rateau dans l'dos
    Attends un peu avant d'te faire emmerder
    Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose
    Jouer au docteur non conventionné
    J'y ai joué aussi, je sais de quoi j'cause
    J'les connais bien les playboys des bacs à sable
    J'draguais leurs mères avant d'connaître la tienne
    Si tu les écoutes y t'f'ront porter leurs cartables
    Heureusement que j'suis là, que j'te regarde et que j't'aime
     
    Lola
    J'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas
    Tu sais ma môme
    Que j'suis Morgane de toi
     
    Comme j'en ai marre de m'faire tatouer des machins
    Qui m'font comme une bande dessinée sur la peau
    J'ai écrit ton nom avec des clous dorés
    Un par un, plantés dans le cuir de mon blouson dans l'dos
    T'es la seule gonzesse que j'peux tenir dans mes bras
    Sans m'démettre une épaule, sans plier sous ton poids
    Tu pèses moins lourd qu'un moineau qui mange pas
    Déploie jamais tes ailes, Lolita t'envole pas
    Avec tes miches de rat qu'on dirait des noisettes
    Et ta peau plus sucrée qu'un pain au chocolat
    Tu risques d'donner faim à un tas de p'tits mecs
    Quand t'iras à l'école, si jamais t'y vas
     
    Lola
    J'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas
    Tu sais ma môme
    Que j'suis Morgane de toi
     
    Qu'est-ce tu me racontes, tu veux un petit frangin?
    Tu veux que je t'achète un ami Pierrot?
    Eh, les bébés ça s'trouve pas dans les magasins
    Et je crois pas que ta mère voudra que je lui fasse un petit dans l'dos
    Ben quoi Lola, on est pas bien ensemble?
    Tu crois pas qu'on est déjà bien assez nombreux?
    T'entends pas ce bruit c'est le monde qui tremble
    Sous les cris des enfants qui sont malheureux
    Allez viens avec moi, je t'embarque dans ma galère
    Dans mon arche il y a d'la place pour tous les marmots
    Avant qu'ce monde devienne un grand cimetière
    Faut profiter un peu du vent qu'on a dans l'dos
     
    Lola
    J'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas
    Tu sais ma môme
    Que j'suis Morgane de toi

    J'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas
    Tu sais ma môme
    Que j'suis Morgane de toi
    J'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas
    Tu sais ma môme
    Que j'suis Morgane de toi
     

    Pas de mots face à l'Horreur... Morgane de Toi (Lola) Renaud


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  • Bon week-end à tous !

    Feux d'artifice CALOGERO

     


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  • Nous ne le savions pas

    Paroles Jean-Jacques Goldmann, interprétation Patrick Fiori

     

    Je te chante un monde presque oublié
    Où les grand-mères embrassaient les enfants
    Un monde tête à tête et mains nouées
    Sans crainte ni gants y a pas si longtemps
    Je chante un monde envolé
    Je chante une foule toute emmêlée
    Épaule contre épaule et pleine voix
    Ces évidences, aujourd'hui des regrets
    Mais nous ne le savions pas
    Il signe, réponds-lui
    Mains dans les mains que nenni
    Puis les foules s'éparpillent
    Et nos villes coupent les ponts
    Demoiselle permets-tu?
    On pourrait boire un café
    Les yeux dans les yeux mais la belle effrayée s'est envolée
     
    Je te chante un monde tout défaitiste
    Noces, anniversaires, adieux périlleux
    Nos élans, nos étreintes embarrassées
    Danse à distance et soirée couvre-feu
    Éclats de rire étouffés
    Je pleure nos rendez-vous mélangés
    Stade et théâtre, Arena, cinéma
    Nous avons tous une dernière fois
    Mais nous ne le savions pas
    Il signe, réponds-lui
    Mains dans les mains que nenni
    Fuis les foules s'éparpillent
    Et nos villes coupent les ponts
    Demoiselle permets-tu?
    On pourrait boire un café
    Les yeux dans les yeux mais la belle s'est envolée
     
    Serpentines et coquillons
    Trop d'enfantines, c'est non
    À vos larmes citoyens
    Déformons tous nos bataillons
    Bouche à bouche censuré
    Corps à corps, excoriés
    Les baisers dans les musées
    Nos bonheurs valsent, j'y vais, hey!
    Je chante un ancien monde que j'aimais
    Plein de merveilles qu'on ne voyait plus
    Reviendra-t-il un beau jour ou jamais?
    Nous étions des princes, nous étions rois
    Mais nous ne le savions pas

     

     Belle et douce soirée à tous !

    Cette pandémie, Personne n'aurait pu l'imaginer auparavant...


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  • Un grand MERCI pour cette pépite !!!

     

    Moi, quand j'me sens touchée, coulée, perdue

    Je me roule en boule et j'entends plus

    Les mots qu'on m'envoie au lance-pierres

    Faux, quand je dis que je m'en fous, je mens,

    C'est qu'ils ne me quittent jamais vraiment

    Ces gens qui m'regardent de travers

    Aie, pourquoi faudrait qu'on se fasse du mal ?

    Viens plus près que je te soigne !

    Aie, pourquoi faudrait qu'on se fasse du mal ?

    Mêle ta vie à ma vie, on pourrait se tenir chaud

    Se lisser les plumes et se trouver beaux.

    On fait du mieux qu'on peut avec c'qu'on a

    Souvent on s'construit sur des gravats

    Des abris sans porte et lumière

    Mais je veux bien t'laisser rentrer chez moi

    Tisser ton chagrin, ne t'en fais pas

    C'est comme un manteau : on s'en libère

    Aie, pourquoi faudrait qu'on se fasse du mal ?

    Viens plus près que je te soigne !

    Aie, pourquoi faudrait qu'on se fasse du mal ?

    Mêle ta vie à ma vie, on pourrait se tenir chaud

    Se lisser les plumes et se trouver beaux.

    On fait du mieux qu'on peut avec c'qu'on a

    Souvent on s'construit sur des gravats

    Des abris sans porte et lumière

    Aie, pourquoi faudrait qu'on se fasse du mal ?

    Mêle ta vie à ma vie, on pourrait se tenir chaud

    Se lisser les plumes et se trouver beaux.

     

      CLARA LUCIANI


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