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MON REGARD SUR LES BIENS MATERIELS de André BAECHLER
Des regards tellement vrais, qu'en pensez vous ?
A ce que nous connaissons de l'histoire de l'humanité, l'homme ne s'est jamais autant entouré de biens matériels qu'à ce jour. Il suffit d'observer la floraison des centres commerciaux qui prolifèrent de manière insensée, proposant tous ces produits "indispensables à notre bonheur". La société de consommation crée sans cesse de nouveaux besoins totalement artificiels, de nouvelles dépendances, de nouveaux prétextes matériels pour se fuir. Au point que souvent, l'être humain absorbé dans cette spirale de la consommation devient incapable d'exister par lui-même. Il s'identifie alors pleinement à ses habits, sa voiture, sa maison, son train de vie, ...
Pour assouvir cette dépendance ainsi créée, l'homme a choisi de travailler plus durement, de s'endetter, au détriment de sa qualité de vie. Une telle opulence ne serait possible sans développer, dans les régions pauvres du monde, la production à bas prix dans l'irrespect de la dignité humaine.
Le tableau peut sembler caricatural, mais reflète en somme assez fidèlement le comportement type que l'on peut côtoyer dans notre monde occidental. Mais l'être humain est-il plus heureux pour autant ? Pas vraiment à en voir le nombre de personnes malades et dépressives.
L'environnement matériel peut être d'une apparence rassurante pour ceux qui choisissent de s'en faire un cocon, mais il ne leur apporte pas l'essentiel. Il n'est pour eux qu'un ersatz, une illusion de confort, l'apparence d'un monde meilleur. L'accumulation compulsive de biens matériels ne résout rien, elle est la meilleure manière de se fuir, de ne pas rencontrer ses blessures et ses peurs.
Il suffit de visiter le monde pour croiser le sourire lumineux et authentique de personnes ne possédant rien de matériel, ayant à peine de quoi manger et se vêtir, mais disposant de la plus grande richesse, de l'essentiel : L'amour ! Et cette richesse là, rien ni personne ne peut les en déposséder.
Bien peu de choses nous sont vitales, mais combien nous paraissent indispensables ?
Servir ou asservir
Le matériel est à l'origine censé nous servir, et dans la majeure partie du temps il nous asservit, nous rendant esclave. Le téléphone mobile en est un exemple : L'être humain a très bien vécu sans lui jusqu'aux abords du deuxième millénaire et combien aujourd'hui ne peuvent s'en passer une heure au risque d'être angoissé à l'idée de ne pouvoir être atteints ? L'homme communique-t-il mieux pour autant ? Il semblerait qu'il ne l'ait jamais fait aussi mal qu'à ce jour.
Il ne s'agit pas de dénigrer le matériel et encore moins le téléphone portable et les nouvelles technologies qui peuvent être de la plus grande utilité, si l'on choisit de ne pas en devenir esclave. Il ne s'agit pas de renier tout ce qui est matériel, mais d'en faire un usage intelligent, de le mettre à notre service et non de s'en rendre dépendant. Dès cet instant, on se rend compte de ce qui nous est vraiment indispensable, et là c'est la grande désillusion : Comment avons-nous pu engranger tant de choses futiles et inutiles ?
En conclusion
Quand les acquis matériels ne suscitent pas la discorde, ils n'intéressent souvent que bien peu les héritiers dont les goûts diffèrent. A l'issue de notre vie terrestre, nous n'emportons que l'amour, et seuls sur cette terre persistent ses fruits, récoltés des graines que nous avons semées tout au long de notre parcours.
Quand les acquis matériels ne suscitent pas la discorde, ils n'intéressent souvent que bien peu les héritiers dont les goûts diffèrent. A l'issue de notre vie terrestre, nous n'emportons que l'amour, et seuls sur cette terre persistent ses fruits, récoltés des graines que nous avons semées tout au long de notre parcours.
Ayant toujours aimé expérimenter les extrêmes, j'ai moi-même vécu l'abondance, dans son coté éphémère et inutile. Mais aujourd'hui, grâce à cette expérience, je me sens plus riche que jamais, non pas des biens que je possède, mais d'un certain dépouillement qui m'a ramené à l'essentiel, à moi-même.
L'essence du bonheur est la fragilité. On ne peut assurer le bonheur contrairement à un bien matériel. Le bonheur est subtil, il apparaît lorsque l'on s'y attend le moins. Et quand nous tentons de le capturer matériellement, nous n'en conservons au mieux que son ombre, mais le bonheur lui, n'existe déjà plus...
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Commentaires
Moi mes petits et grand bonheur, ce sont ........
MES ANIMAUX
Bonne journée
Calins aux Miaous
Bonne journée à toi et bizz
Peut-on appeler "bonheur" ces moments fugitifs d'intense émotion !!!!!?????
Bon week-end ma belle et caresses à tes louloutes ;o)
Marie,
C'est un texte qui peut aider chacun d'entre nous à prendre conscience que la société est dans une spirale de consommation ...de surconsommation ...
Comme le dit si bien A. Baechler, les produits sans cesse changent, on améliore toujours la technologie, il y aura toujours sur le marché des produits plus performants, toujours .... et tout cela est fait pour CONSOMMER, on achète ... on jette, on achète ... une spirale infernale ... mais nous on est où dans tout ça ??? est-ce-qu'on prend le temps de se poser la question si on en a besoin ?????
est-ce-qu'on va être mieux après ? surtout est-ce-qu'on va être plus heureux ?????
Je crois que "Mitou" a raison avec l'émission "En terre inconnue", je suis allée dans le désert plusieurs fois car je crois que je recherche ausii un peu ça ... le dénuement de biens matériels, vivre avec trois fois rien, et bien cette étincelle de bonheur je la trouve là-bas à chaque fois ...
Ici aussi parfois mais c'est plus difficile ... on ne voit plus les sourires ici, les gens sont tristes même s'ils ont les vêtements à la mode, l'écran plat, la belle voiture, les gens ont le regard terne, ils sont tristes, dans le métro, à chaque fois, j'ai l'impression que plusieurs personnes reviennent d'un enterrement ...
Dans le désert, les guides de là-bas, les chameliers, les cuisiniers qui sont des touaregs, des nomades, qui ne possèdent RIEN à part leur dromadaire, et bien ils semblent heureux ! ils ont cette étincelle au fond des yeux ! je l'ai vue ! ce sont des SAGES ! ils parlent du bonheur, de la vie, de l'amour, de la mort, de Dieu, autour d'un thé et d'un petit feu de camp au milieu des dunes, ils vivent simplement et ont ce grand sourire pour toi, pour te dire TOUJOURS "sois le bienvenu!!! " ils ont cette sagesse au bord des yeux ...
J'ai vu des enfants et des femmes mendier sur le bord d'un chemin, mais il y avait cette étincelle d'amour qui persistait dans leur regard ... pas ici, leur regard est sombre, ils son résignés, aigris, les gens ont oublié l'amour qui n'a rien à voir avec notre vie développée ...occidentale
Je dirais que l'amour est plus présent chez ces personnes qui peuplent les déserts, les contrées lointaines en terre inconnue, ces gens qui sont démunis de tout bien matériel, mais qui vivent en totale harmonie avec la nature ... l'amour est là ... dans ton coeur ... il n'est pas dans l'apparence ... :)
Merci Mamounette
Gros Bisous
et des caresses à tes princesses
Merci pour ce texte et à très bientôt
Bises
bon, je suis toujours inquiète pour les enfants qui vont aborder les études supérieures , mais je relativise .
quand il travaille on ne voit jamais mon mari, et si on profitait de cette période pour être heureux ensemble ?....Merci, merci mon Petit Soleil Bleu pour ces mots tellement vrais !!!
Tu as une telle aisance dans l'écriture, il y a tant d'émotion dans tes mots, c'est un ravissement de te lire !!!
Bonne nuit mon petit Soleil Bleu
Plein de douceurs à ton Chat'mour adoré
Gros bisous
Mamounette
plein de douceurs à tes princesses
BisousJe suis triste d'apprendre cette nouvelle, le licenciement est un évènement tellement difficile à vivre...
j'ai découvert ce texte, je l'ai trouvé étonnament beau...Un texte aussi qui m'a fait réfléchir...
Reçois toute mon amitié Prunelle
Bon dimanche
Bisous
Mamounette
J'aime beaucoup cette émission de Frdéric Lopez "En terre inconnue".
Comme le dit Soleil Bleu dans son commentaire, les touaregs ne possèdent RIEN à part leur dromadaire et...ils ont cette étincelle de bonheur au fond des yeux...
Ou allons-nous, ça me fait peur...
Merci pour ton commentaire Mitou
Bon dimanche
Gros bisous
Mamounette
Ma Chipie, dès l'âge de dix ans, passait une grande partie de ses journées à dormir. Elle était sur le lit dans ma chambre et quand j'entrais dans la pièce elle me faisait un petit miaou en ayant l'air de me dire je dors mais je vais bien. Quel âge à ton petit Virgule ?
Je pense fort à toi
Gros bisous mon Petit Soleil Bleu
Plein de douceurs à Virgule
Mamounette
Merci de me demander des nouvelles de Virgule Mamounette... :)
Je t'embrasse Mamounette
et plein de câlins à Erilyn et Elysée
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En cas de crise,sévère !!!nos jeunes seraient perdus,car ils sont incapables de se priver !!!ils ont été si gâtés !!! jusqu'à présent !!!ils leurs faut tout et tout de suite !!! nous sommes d'une génération qui a du se priver de biens des choses !!!nous ne serions pas perdus,si nous devions nous priver !!!A tous ces jeunes ,je ne leurs souhaite que du bonheur et que l'opulence continue!!mais c'est on de quoi demain sera fait !!!
bisous MITOU