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      Enfin j'ai secoué la poussière des villes ;

    J'habite les champs parfumés.

    Je me sens vivre ici, dans ces cantons tranquilles,

    Sur ces bords que j'ai tant aimés.


    L'ennui me consumait dans tes vieilles murailles,

    O noble cité de Champlain !

    Je ne suis pas, vois-tu l'enfant de tes entrailles,

    Je ne suis pas né châtelain.


    Je suis né dans les champs ; je suis fils de la brise

    Qui passe en caressant les fleurs ;

    Je souris à la digue où le torrent se brise

    Avec d'impuissances clameurs.

     

    Mes premières amours, douces fleurs des vallées,

    N'ont elles pas été pour vous ?

    Pour vous, rocs au front nu, forêts échevelées,

    Vagues des fleuves en courroux ?

     

    Pour vous, petits oiseaux qui semez, à l'aurore,

    Les doux accords de votre voix ?

    Et pour vous, diamants qu'égrène un vent sonore,

    Après l'orage, sous les bois ?

     

    Je souffrais dans ces murs où s'entasse la foule

    Où l'herbe ne reverdit pas,

    Où la fleur s'étiole, où la poussière roule

    Comme pour effacer nos pas.

     

    J'avais bien assez vu comme le fort repousse

    Le faible à son boulet rivé,

    Comme de son orgueil la sottise éclabousse

    L'esprit qui monte du pavé.

     

    Nul vent harmonieux ne passait sur ma lyre,

    Et mes chants étaient suspendus.

    Je ne retrouvais point le souffle qui m'inspire,

    Et je pleurais les jours perdus.

     

    Il me fallait revoir, au milieu de la plaine,

    Ou sur le penchant du coteau,

    La laboureur qui rêve à la moisson prochaine

    En ouvrant un sillon nouveau.

     

    Il me fallait l'odeur du foin qui se dessèche

    Sur le sol où passe la faux,

    L'odeur du trèfle mûr que flairent dans la crèche,

    En hennissant, les fiers chevaux.

     

    Il me fallait le jour, pour voir combien de voiles

    S'ouvrent blanches sue le flot bleu ;

    Il me fallait la nuit, pour voir combien d'étoiles

    S'allument sous les pieds de Dieu.

     

    Il me fallait encore entendre l'harmonie

    Des nids que berce le rameau,

    Il me fallait entendre encor la voix bénie

    Des vieux clochers de mon hameau.

     

    Léon Pamphile LE MAY

    1837 - 1918

     

      Bon dimanche à tous !!!


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  • Aujourd'hui salade de roquette aux fraises

     

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    Pour la réaliser :


    100 g de roquette

    150 g de fraises

    3 oignons nouveaux

    100 g de parmesan (j'ai mis du beaufort)

    8 fines tranches de jambon sec

    2 gousses d'ail

    2 cuil. à soupe de vinaigre de framboise (j'ai mis du vinaigre balsamique)

    6 cuil. à soupe d'huile d'olive

    1 cuil. à soupe de moutarde douce

    Sel et poivre


    Hachez l'ail et placez-le dans un bol. Ajoutez la moutarde et le vinaigre. Salez et poivrez. Emulsionnez puis ajoutez l'huile d'olive.


    Répartissez la roquette dans 4 assiettes creuses.


    Coupez les fraises en lamelles. Emincez finement les oignons nouveaux. Détaillez le parmesan en copeaux. Répartissez tous ces ingrédients sur la salade.


    Arrosez avec la sauce puis recouvrez chaque assiette de lamelles de jambon.


     

    Bon week-end à tous !!!


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    TACHKA vient de m'apprendre l'heureuse nouvelle, je vous la transmets, Ebony a été retrouvée !!!


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  •  

     

    Je relaie l'appel de détresse de

     

    TACHKA

     



    Je diffuse, copier/coller du texte

     

     

    Ebony (ex-Pelusa) galga noire en fuite à Bruxelles

    BRUXELLES vite Lydie à besoin de vous...

    une Galga seule en ville quelqu'un l'a vue???Photos du murSVP!!!

    AIDEZ-NOUS A LA RETROUVER!!! EBONY (ex-PELUSA)

    Nous venons d'adopter une galga semi-barbuda, n...oire. Elle est arrivée chez nous ce jeudi 13 au soir. Elle est très peureuse vis-à-vis des humains.
    Elle a échappé à notre contrôle hier soir, lors de sa balade quotidienne.


    Elle a été aperçue vers 1h du matin près du Cora, av. des Communautés (Bruxelles).

    Si vous la voyez, svp, contactez-moi d'urgence au n° GSM 0476 342630. Si vous essayez de l'approcher, ayez un peu de nourriture pour l'attirer, sinon elle prendra la fuite.
    Elle porte un collier bleu et doré martingale en cuir, elle a emporté sa laisse dans sa course... Son n° de puce: 941000011727531
    Par :Lydie Remels
     

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  • Je relaie l'appel de détresse de Françoise, euh de Donna 

    (Le but de son blog, nous distraire, et elle le fait avec brio !!! Si vous ne le connaissez pas, allez-y, vous allez adorer !!!)

    Coucou, c'est re-moi, Donna  !

    Pour des raisons qui n'appartiennent qu'à nous et que nous comprenons (ben vi, au moins, on se comprend, c'est déjà pô si mal !!! ), on relaye assez peu les annonces de replacements, d'appel au secours, de pétitions, etc. Ce n'est pas que nous nous en désintéressons, loin de là, au contraire... nous signons de nos quatre pattes, nous essayons d'aider, etc., mais ici même là ouskevouzêtes, moi, je veux juste vous distraire... et... c'est mon choix   !


    Bref... là... chais pô pourkoi, mais on est interpelé par un truc qui va se passer et qui nous fait un gros noeud à l'estomac... donc... on vous le dit juste.... Allez voir... c'est ici.... là... ouiiii, là... pffffffff (vous avez le clic lent, ce soir, non ?... ) 


    C'est sûrement à cause d'eux... en réfléchissant un peu... eux... oui... eux trois, là...


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    Voyez ce que vous pouvez faire... et... au moins, faites passer.... merciiiiiii

    Et lisez bien jusqu'au bout : les chevaux ne sont pas en Camargue (même si ce sont des Camarguais... ), ils sont à côté de Vierzon... vers Bourges... donc dans le Centre de la France...

     

    A bientôôôt !!!


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