• De DYNAM

     


    Retranscription d'un article du journal "ouest france"

    Un rottweiller sauve une femme de la mort

         Une jeune Angevine serait tombée du cinquième étage d'un immeuble à Angers... si Dynam n'avait pas alerté les occupants du dessous.

    - « T'es un bon chien, Dynam, t'es un bon chien ! »

         Chez la famille Marsollier, on est plutôt fier d'avoir un rottweiler. Âgé de 5 ans, ce chien de type « molossoïde », dont la taille moyenne peut atteindre les 68 cm, doit peser une quarantaine de kilos à tout casser. Ce qui ne l'a pas empêché de sauver une jeune femme, avant-hier, alors qu'il se reposait paisiblement sur son balcon.

         Il est 17 h, jeudi, boulevard Beaussier, à Angers. Dans un appartement du quatrième étage, Eddy, le fils, joue à la console de jeu. Les volets sont fermés, le chien est sur le balcon. Derrière les portes vitrées, Dynam se met soudainement à aboyer. Rien d'anormal. « Nous avons déjà eu quelques plaintes concernant le chien. Quand il voit des roquets tout en bas, il ne peut pas s'empêcher d'aboyer...», raconte la maman d'Eddy. Le jeune Angevin frappe au carreau pour le faire taire. Sauf que, cette fois-ci, les aboiements persistent. Et ils ont une « sonorité étrange », relève Eddy, qui décide finalement de se lever.

         Il ouvre les volets, et là, surprise : « J'aperçois une paire de jambes suspendues dans le vide et le chien en tenait une dans sa gueule ! Sans serrer trop fort, il essayait de tirer sur les jambes, mais comme il n'y arrivait pas, de temps en temps il aboyait de plus belle. » Eddy se rend compte qu'il s'agit d'une tentative de suicide. Et que le chien, sans doute par jeu, est en train d'essayer de sauver la victime. « Au-dessus de sa tête, la maman tenait les avant-bras de sa fille », ajoute-t-il.

         Ni une ni deux, Eddy l'entoure avec ses bras puis décide de se rendre au cinquième, où il trouve porte close. Pendant ce temps-là, son frère Stephen se précipite sur place et attrape les jambes de la jeune femme. « Elle criait : Ne me laissez pas mourir. » Mais au bout de dix minutes, elle a fini par lâcher au moment où Eddy fait son retour. Et s'écroule sur le balcon du quatrième étage, saine et sauve.

         Avant l'arrivée des pompiers, elle remerciera ses sauveteurs plusieurs fois. Et Dynam ? Il mérite une médaille. « On dit souvent que les rottweilers sont des chiens méchants, mais là...» Il faut dire que celui-là a ça dans ses gènes, à en croire la maman : « Tout petit déjà, quand mes filles se rapprochaient trop près d'une fenêtre, il aboyait à n'en plus finir, alors... »

    Arnaud WAJDZIK.
    Ouest-France
    De FLORA aussi

    Et il y a Monster et plein d'autres, ils sont nombreux ces molosses à avoir sauvé des vies humaines mais malheureusement personne n'en parle...


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  • Je relaie le billet de  Croco

     

    Je suis un jeune chat noir, tendre, calme, je n'ai jamais éprouvé de colère ou de hargne. J'ai vécu parmi les humains, j'avais une famille que j'aimais et en qui j'avais confiance... Je viens de mourir.

    Il y a quelques semaines, ma famille, cette famille qui m'avait choisi, a commencé à mettre le bazar dans la maison : ils sortaient des valises, déplaçaient des piles de vêtements, des objets de toute sorte qu'ils n'utilisent pas habituellement, ça les rendait heureux. Moi, j'étais un peu inquiet car nous, les chats, nous n'aimons pas trop les changements, mais puisqu'ils étaient contents, moi aussi finalement même s'ils ne faisaient pas trop attention à moi.

    Ils ont tout chargé dans la voiture et m'ont pris avec eux. On a roulé quelques temps puis, à un moment, ils ont arrêté la voiture, ont ouvert la portière et m'ont fait descendre. Je ne comprenais pas très bien pourquoi mais, comme je ne comprend pas toujours bien les humains, je me suis assis sur le trottoir, sagement. Ils ont refermé les portières puis... ils sont partis.

    J'ai attendu, qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre, je ne connaissais pas du tout ce territoire et j'ignorais comment faire pour retrouver ma maison.

    Au début, j'ai flanné un peu, reniflé toutes les odeurs des matous inconnus. La nuit est tombée, j'avais faim, j'ai décidé de me bouger un peu, de chercher de quoi manger puis le chemin de ma maison. Je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre.

    Les jours qui ont suivi, c'était de pire en pire, j'étais totalement perdu et affamé comme je n'imaginais même pas qu'on puisse l'être. Je cherchais le contact avec les humains, n'importe quel humain qui puisse m'aider à retrouver ma famille, qui me vienne en aide.

    Un soir, à bout de force, j'ai traversé une rue inconnue de plus, quand j'ai entendu le crissement des pneus, il était déjà trop tard et j'étais trop faible pour fuir. Le choc a été violent. Au début, j'étais sonné, j'avais mal partout et surtout aux pattes, je me suis relevé aussi vite que possible et j'ai filé sur le trottoir. La voiture à redémarré.Mes pattes me faisaient atrocement mal, je saignais. Je suis pourtant parvenu à me remettre debout.

    Les jours qui ont suivi n'ont été que douleur de plus en plus intense. Les mouches, que je m'étais si souvent amusé à chasser, ont commencé à m'attaquer, elles étaient de plus en plus nombreuses à se poser sur mes plaies, j'avais beau lécher pour nettoyer, mes pattes étaient de pire en pire, de plus en plus douloureuses, de plus en plus sales.

    Pendant des jours, j'utilisais le peu de force qui me restait pour aller vers les humains, ils étaient les seuls à pouvoir me secourir mais aucun d'entre eux ne se penchait sur moi. Cet après-midi, une voiture s'est arrêtée le long du trottoir ou j'attendais, désespéré.

    Une jeune femme en est descendue, elle m'a appelée, je me suis approché de mon mieux. Quand elle m'a vu de près, elle a commencé à pleurer. Elle me caressait le crane et me parlait gentiment puis elle a pris son téléphone et elle à appelé quelqu'un qu'elle nommait "Croco". Je suis resté près d'elle, je n'avais de toute manière plus la force d'aller nulle part.

    Croco a finit par arriver, quand elle m'a vu, elle m'a enroulé dans une serviette, elle m'a parlé gentiment et elle me caressait la tête. Elles m'ont emmené dans la voiture puis chez un homme qui a regardé mes pattes et a dit : "il n'y a plus rien à faire". Il a parlé de gangrène, d'infection, de douleur insupportable.

    Croco et la jeune femme m'ont dit "Nous sommes là, nous allons rester près de toi et faire cesser tes souffrances". L'homme m'a fait une piqure, Croco me tenait et me caressait, elle avait une main sur mon coeur qui battait à tout rompre et une main qui tenait ma tête. J'ai bien senti que mon coeur ralentissait, j'avais peur de m'endormir, peur de ce qui allait arriver si je m'endormais.
    L'homme a dit : "je ne comprend pas, il devrait dormir, je lui ai injecté la dose d'un rottweiller", puis il a ajouté, tristement : "les gens qui l'ont renversé et l'ont laissé ainsi sont des criminels".

    L'homme a ensuite rempli une autre seringue et m'a fait une seconde injection, Croco a murmuré "Lâches-prise, tu peux partir".

    Alors, je suis parti...

    Petiot, dont j'ignorerai toujours le nom, dont je m'aperçois même que j'ignore si tu étais mâle ou femelle, s'il y a un après, cet autre lieu où je t'ai fait partir, quand tu y seras arrivé, s'il te plait, plaides pour moi, plaides pour qu'on m'y fasse une place quand mon heure sera venue, car je ne veux pas risquer de partager mon éternité avec ceux qui t'ont condamné.


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  • Gouttes, gouttelettes, pluie, en trois photos ou plus, c'est le thème aujourd'hui que nous propose TATARAY dans sa Communauté de BRIC et de BROC.

     

     

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    Photo de Léopoldine

     

     

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    Ma soeur la Pluie,
    La belle et tiède pluie d'été,
    Doucement vole, doucement fuit,
    A travers les airs mouillés.

    Tout son collier de blanches perles
    Dans le ciel bleu s'est délié.
    Chantez les merles,
    Dansez les pies !
    Parmi les branches qu'elle plie,
    Dansez les fleurs, chantez les nids
    Tout ce qui vient du ciel est béni.

    De ma bouche elle approche
    Ses lèvres humides de fraises des bois ;
    Rit, et me touche,
    Partout à la fois,
    De ses milliers de petits doigts.

    Sur des tapis de fleurs sonores,
    De l'aurore jusqu'au soir,
    Et du soir jusqu'à l'aurore,
    Elle pleut et pleut encore,
    Autant qu'elle peut pleuvoir.

    Puis, vient le soleil qui essuie,
    De ses cheveux d'or,
    Les pieds de la Pluie.

     

    Charles VAN LERBERGHE

    (1861-1907)

     

    Bon dimanche à tous !


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  •  

     

     

    Y'a comme un goût amer,
    En nous,
    Comme un goût de poussière Dans tout,
    Et la colère,
    Qui nous suit,
    Partout,

    Y'a des silences,
    Qui disent beaucoup,
    Plus que les mots,
    Qu'on avoue,
    Et toutes ses questions,
    Qui 'n tiennent pas,
    Debout ...

    Evidemment x2
    On danse encore,
    Sur des accords
    Qu'on aimait tant...
    Evidemment x2
    On rit encore,
    Pour des bêtises,
    Comme des enfants ...

    Mais pas comme avant.

    Et ses batailles,
    Que l'on se fout,
    C'est une fatigue,
    Un dégoût,
    A quoi ça sert,
    De courir,
    Partout.

    On garde cette blessure,
    En nous,
    Comme une éclaboussure,
    De boue,
    Qui ne change rien,
    Qui change tout ...

    Evidemment x2
    On danse encore,
    Sur des accords,
    Qu'on aimait tant,
    Evidemment x2
    On rit encore,
    Pour des bêtises,
    Comme des enfants...

    Mais pas comme avant x2

    Bon week-end à tous !

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  • ISA

    Je relaie le billet de LN

     
    Vous êtes quelques uns à trouver que les formulaires d'adoption sont sévères en termes de critères pour pouvoir adopter un galgo: disponibilité en temps, hauteurs de clotures, conseils de prudence sont les priorités sur lesquelles nous nous attardons le plus.
    Certains iront jusqu'à dire " vous considérez qu'il vaut mieux le laisser croupir dans son refuge plutot que de le confier à une famille?" 
    Les galgos sont des lévriers qui ont beaucoup souffert, certains garderont malgré tout confiance en eux-mêmes et en les hommes, d'autres ..... mettront des semaines, des mois, des années avant de vraiment admettre qu'ils ne soient plus en danger. Difficile pour nous de vous dire à l'avance comment se comportera ce galgo une fois chez vous et notre seul moyen pour protéger l'avenir de ce galgo c'est précisément de bien vous informer au départ et de faire preuve de vigilance sur nos questionnaires.

    C'est l'histoire de Isa, c'est l'histoire qui pourrait être celle du galgo de votre choix. Alors je vous pose la question : êtes-vous sûr de pouvoir tenir plusieurs mois avec un galgo que vous ne pouvez pas approcher, qui toute la journée va garder le train arrière affaissé et la queue entre les pattes, qui vous regardera avec terreur sitôt que son regard croisera le votre et encore ..... si toutefois il s'autorise à vous regarder dans les yeux.
    C'est l'histoire d'Isa mais c'est également celle de sa famille d'accueil en Espagne et ça pourrait être la vôtre également mais peut-être pas avec le même final .... la famille d'accueil a gardé Isa, ils ont décidé de l'adopter et ils ont bien fait ..... auriez-vous fait ce choix?
    Beaucoup d'adoptants baissent les bras des le premier mois, êtes-vous sûrs d'être de ceux qui laisseraient à un galgo, celui pour lequel vous vous seriez engagé,  tout le temps nécessaire à sa reconstruction?

     
     
     
    L'histoire de Isa
    notre hommage aux chiens craintifs
     
    Isa a été abandonnée a Azuaga-Badajoz alors qu'elle etait encore un chiot.
    Dans sa courte vie elle n'avait probablement connu que l'obscurité, la misère et la maltraitance de son maître. Quand elle fut abandonnée, elle n'avait déjà plus confiance en l'homme.
    Elle vivait dans les ruines d'un chateau, loin des hommes qui déjà lui avaient fait tant de mal. Il n'y avait qu'une seule personne qui lui déposait de la nourriture et de l'eau à un moment où elle n'aurait jamais pu subvenir à ses besoins par elle-même. Pendant UN AN ET DEMIE, cette personne lui portera chaque jour à manger sans JAMAIS arriver à l'approcher, elle qui désirait tant la sauver ...
    Une nuit d'orage, elle se laissera attrapper par sa sauveuse.
    Et peu de temps après, elle arriva dans sa famille d'accueil dont l'onjectif était de tenter de lui enlever cette peur panique qu'elle avait des humains et ce pour pouvoir enfin, une fois sociabilisée, lui trouver une famille pour toujours.
    Nous n'avions jamais vu jusque là autant de terreur chez un pauvre animal et après avoir travaillé PLUSIEURS MOIS avec elle, la tâche paraissait impossible: ce sont les propres paroles de la famille.
    DES MOIS APRES .....
    Regardez la vidéo, regardez DES MOIS APRES son sauvetage qui a duré UN AN ET DEMIE, regardez ...... la peur, se savoir dans un endroit clos face à un humain, tourner en rond en cherchant du regard  l'issue qui lui permettra de s'éloigner de cet humain dont DES MOIS APRES elle ne comprend toujours pas les intentions réelles.
    Regardez, dans sa propre maison, ce train arrière affaissé avec la queue encore et toujours entre les pattes, l'image de la peur logée dans les reins! Même la promiscuité d'autres galgos totalement sociabilisés ne lui redonne pas confiance.
    Au bout de six mois et sans aucun résultat probant, sa famille d'accueil décidera qu'elle restera avec eux pour toujours car jamais elle ne pourrait être cédée à l'adoption et ici, qui sait, au moins, pourrait-elle trouver sa place et être heureuse à sa manière.
    Isa était toute de peur panique mais douce comme le miel ...
    Qui sait si ce jour là elle a compris qu'elle avait trouvé sa place pour la vie ...
    Qui sait si pour finir elle avait appris à aimer et être aimée ...
    Peu à peu Isa deviendra plus sereine, plus calme et maître de sa maison, Isa apprendra à partager son bonheur et accepter celui des autres.
    Mais qui sait .... peut-être ce miracle était écrit dans son destin.
    Mais ce qui est sûr, c'est que quelque chose s'est passé au jour de la décision de cette famille de la garder POUR LA VIE.
    UN AN ET DEMIE pour être sauvée
    DES MOIS pour lui apprendre que les reins ne sont pas le territoire uniquement des coups et de la peur.
    Regardez, regardez-là et posez-vous la question : aurais-je pu avoir autant d'amour et de patience?
     
    Contre l'inculture et l'abandon....
    Amour
    Contre la misère ....
    La Dignité
     
    Les dernières images de Isa arrivant en courant sur le sifflement de son maître sont magnifiques .... vous qui avez abandonné une deuxième fois un galgo par manque de patience et d'amour ..... regardez en face ces images, elles vous montrent un bonheur que vous n'aurez jamais connu.
    Une rose s'est éclose dans un coeur meurtri et, vous qui avez abandonné votre engagement si facilement, de cette rose là vous n'en aurez eu que les épines...

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