• Plage redim05

     

    Je suis un grain de sable

    Perdu sur le rivage

    Qu'un vent de tous les diables

    Empêche d'être une plage...

     

    Je suis un grain de sable

    Qui scintille sous la lune

    Petit diamant friable

    Qui rêve d'être une dune...

     

    Je suis un grain de sable

    J'attends au bord de l'eau

    Qu'un enfant charitable

    Fasse de moi un château...

     

    Patrick BOUSQUET

    "Félin pour l'Autre"

     

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    J'ai le plaisir de vous annoncer que le livre

    Félin pour l'Autre" suivi de "Même les souris ont du chagrin" est disponible au prix de 15,75€

    aux Editions Les 3 Orangers
    13 avenue de Saint-Mandé
    75012 PARIS

     

    Sur demande Patrick Bousquet vous le dédicacera

     

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    Dédié à tous les maîtres qui ont perdu un animal et à tous les animaux qui ont perdu leur maître, une belle leçon d'amour, de tendresse et de vie.



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    Tout est pris d'un frisson subit.

    L'hiver s'enfuit et se dérobe.
    L'année ôte son vieil habit ;
    La terre met sa belle robe.

    Tout est nouveau, tout est debout ;
    L'adolescence est dans les plaines ;
    La beauté du diable, partout,
    Rayonne et se mire aux fontaines.

    L'arbre est coquet ; parmi les fleurs
    C'est à qui sera la plus belle ;
    Toutes étalent leurs couleurs,
    Et les plus laides ont du zèle.

    Le bouquet jaillit du rocher ;
    L'air baise les feuilles légères ;
    Juin rit de voir s'endimancher
    Le petit peuple des fougères.

    C'est une fête en vérité,
    Fête où vient le chardon, ce rustre ;
    Dans le grand palais de l'été
    Les astres allument le lustre.

    On fait les foins. Bientôt les blés.
    Le faucheur dort sous la cépée ;
    Et tous les souffles sont mêlés
    D'une senteur d'herbe coupée.

    Oui chante là ? Le rossignol.
    Les chrysalides sont parties.
    Le ver de terre a pris son vol
    Et jeté le froc aux orties ;

    L'aragne sur l'eau fait des ronds ;
    Ô ciel bleu ! l'ombre est sous la treille ;
    Le jonc tremble, et les moucherons
    Viennent vous parler à l'oreille ;

    On voit rôder l'abeille à jeun,
    La guêpe court, le frelon guette ;
    A tous ces buveurs de parfum
    Le printemps ouvre sa guinguette.

    Le bourdon, aux excès enclin,
    Entre en chiffonnant sa chemise ;
    Un oeillet est un verre plein,
    Un lys est une nappe mise.

    La mouche boit le vermillon
    Et l'or dans les fleurs demi-closes,
    Et l'ivrogne est le papillon,
    Et les cabarets sont les roses.

    De joie et d'extase on s'emplit,
    L'ivresse, c'est la délivrance ;
    Sur aucune fleur on ne lit :
    Société de tempérance.

    Le faste providentiel
    Partout brille, éclate et s'épanche,
    Et l'unique livre, le ciel,
    Est par l'aube doré sur tranche.

    Enfants, dans vos yeux éclatants
    Je crois voir l'empyrée éclore ;
    Vous riez comme le printemps
    Et vous pleurez comme l'aurore.

     

    Victor HUGO



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  • J'ai trouvé ce poème chez TATAFLO, il est tellement beau, je vous l'offre !!!

    Faites le circuler...

     

    coucher de soleil 

     

      Aujourd'hui,
    j'ai tellement envie de te dire combien je t'aime.
    Toi, qui à chaque instant est présente en moi.
    Toi qui habite mon cœur, nourris mon âme.
    Toi qui sans artifice, m'aimes, m'accompagne.
    Je te regarde, et mes yeux s'animent.
    Des étincelles de joie, de vie sont perceptibles.
    Mon sang circule à une vitesse folle.
    J'ai toujours le goût de toi, d'être avec toi,
    de te sentir, de te vivre.
    Parfois tu me perturbes,
    d'autres fois, tu me fais pleurer.
    Certaines fois, tu me blesses,
    tu touches mes valeurs, mes croyances.
    Tu m'ébranles, tu me chavires,
    tu me rends parfois un peu folle.
    Mais au fond je t'aime.

     

    Tu me fais rire.
    Sans cesse tu crées pour moi,
    de merveilleux bouquets d'émotions.
    Tu es là.
    Tu me prends la main,
    et tu me guides sur des sentiers inexplorés.
    Tu me parle d'éternité quand je me sens limitée.
    Tu me dis,
    Crois, espère,
    avance à ton rythme, mais marche avec amour.
    Sans fin tu souffles,
    tu respires pour moi , en moi.

     

    Parfois
    je désespère de toi.
    Tu me quittes,
    l'espace d'un instant et je ne suis plus la même.
    Tu sais si bien me guider vers le meilleur,
    le meilleur de moi. Le meilleur de toi.


    Je t'aime tant.
    Tu te fais belle, charmante, charmeuse.
    Tu me séduis, m'ensorcelles.
     Tu te présentes a moi,
     toute naturelle, vraie, authentique.


    Aujourd'hui je veux le crier sans fin...
    Je t'aime, toi la Vie.

    André Chouinard


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    Elysée 

     

     

    Le désert...

    Ce n'est pas forcément là-bas

    Du côté du Sahara...

     

    Le désert...

    Ce n'est pas forcément du sable...

     

    C'est une chambre ou une table

    Quand je me retrouve sans toi...

     

    Le désert...

    Ca commence au bout de mes doigts

    Dès que tu t'éloignes de moi...

     

     

    Patrick Bousquet

    "Même les souris ont du chagrin"

     

     

    Bonne semaine à tous !

     

     


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    Elysée

     

     Chatte blanche, chatte sans tache,

    Je te demande, dans ces vers,

    Quel secret dort dans tes yeux verts,

    Quel sarcasme sous ta moustache.

     

    Tu nous lorgnes, pensant tout bas

    Que nos fronts pâles, que nos lèvres

    Déteintes en de folles fièvres,

    Que nos yeux creux ne valent pas.

     

    Ton museau que ton nez termine,

    Rose comme un bouton de sein,

    Tes oreilles dont le dessin

    Couronne fièrement ta mine.

     

    Pourquoi cette sérénité ?

    Aurais-tu la clé des problèmes

    Qui nous font frissonnants et blêmes,

    Passer le printemps et l'été ?

     

    Devant la mort qui nous menace,

    Chats et gens, ton flair, plus subtil

    Que notre savoir, te dit-il

    Où va la beauté qui s'efface,

     

    Où va la pensée, où s'en vont

    Les défuntes splendeurs charnelles ?...

    Chatte, détourne de tes prunelles ;

    J'y trouve trop de noir au fond.

     

    Charles Cros

    1842 - 1888

    Le coffret de santal

    A une chatte blanche 1873

     

    Bon week-end à tous !


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